2011-12-11
Aïn Fezza (Tlemcen). Les grottes ouvertes selon l’humeur des gardiens
L’une des merveilles d’Algérie, les grottes de Beni Add de Aïn Fezza, dans la wilaya de Tlemcen, ne sont pas accessibles au public
selon des horaires et des jours précis, comme cela se passe partout dans les sites touristiques du monde.
Nous l’avons constaté mercredi dernier, lorsque vers 10h, des visiteurs (des familles) du territoire national et des étrangers, notamment des Russes, se sont retrouvés nez à nez avec des accès hermétiquement fermés. Pourtant, selon une pancarte collée au mur, les jours de fermeture sont le dimanche et le lundi. Dépités, les touristes ont cherché à comprendre : «Vous savez, l’ouverture se fait selon l’humeur des gardiens des lieux. Attendez encore un peu, peut-être qu’ils viendront vous ouvrir…», explique un jeune de la région.
«Ouvrir un site historique connu mondialement, comme ouvrir une boutique de sandwiches, c’est vraiment honteux», rétorque en colère un visiteur, gêné devant ces invités étrangers. Quand on sait que Tlemcen est actuellement la «capitale de la culture islamique» où des dizaines de délégations nationales et étrangères sont installées, l’on se demande si nos responsables sont conscients du tort qu’ils occasionnent à la réputation du pays.
En tout cas, ce n’est pas demain qu’on concurrencera nos voisins dans le domaine du tourisme…
L’une des merveilles d’Algérie, les grottes de Beni Add de Aïn Fezza, dans la wilaya de Tlemcen, ne sont pas accessibles au public
selon des horaires et des jours précis, comme cela se passe partout dans les sites touristiques du monde.
Nous l’avons constaté mercredi dernier, lorsque vers 10h, des visiteurs (des familles) du territoire national et des étrangers, notamment des Russes, se sont retrouvés nez à nez avec des accès hermétiquement fermés. Pourtant, selon une pancarte collée au mur, les jours de fermeture sont le dimanche et le lundi. Dépités, les touristes ont cherché à comprendre : «Vous savez, l’ouverture se fait selon l’humeur des gardiens des lieux. Attendez encore un peu, peut-être qu’ils viendront vous ouvrir…», explique un jeune de la région.
«Ouvrir un site historique connu mondialement, comme ouvrir une boutique de sandwiches, c’est vraiment honteux», rétorque en colère un visiteur, gêné devant ces invités étrangers. Quand on sait que Tlemcen est actuellement la «capitale de la culture islamique» où des dizaines de délégations nationales et étrangères sont installées, l’on se demande si nos responsables sont conscients du tort qu’ils occasionnent à la réputation du pays.
En tout cas, ce n’est pas demain qu’on concurrencera nos voisins dans le domaine du tourisme…
Chahredine Berriah El Watan