2010-04-19
L’Algérie a classé 456 sites et monuments en vue de leur protection contre les pillages ou les dégradations de tous types. “ Ces 456 sites et monuments sont inventoriés et connus. Le classement est un moyen de protection mais il n’est pas le seul. Nous avons établi onze secteurs sauvegardés dans les villes ou en zones rurales pour préserver la valeur patrimoniale de ces biens”, a annoncé Mourad Bouteflika, directeur de la conservation et de la restauration au ministère de la Culture, invité lundi de la radio chaîne III.
L’urbanisation non contrôlée a, selon lui, mis en péril plusieurs sites archéologiques. Le plan de sauvegarde de la Casbah d’Alger est finalisé. “Nous avons engagé 800 millions de dinars pour la phase diagnostic et travaux d’urgence à la Casbah. Cette phase est terminée après intervention sur 300 habitations en danger d’effondrement. La deuxième phase sera liée à d’autres interventions pour conserver les bâtiments. Elle est plus sensible puisqu’elle exige la participation des propriétaires”, a-t-il dit.
Selon lui, le problème de vulnérabilité de la mosquée Ketchaoua d’Alger, fragilisée après le séisme de 2003, a été résolu. “Un bureau d’étude élabore les travaux préparatoires à la prise en charge en urgence de mosquée”, a-t-il indiqué. Il a annoncé que des opérations de restauration seront engagées prochainement à Tlemcen. Cette ville sera capitale de la culture islamique en 2011. “Nous allons reconstituer le palais royal dans le mechouar de Tlemcen qui fait l’objet d’une fouille ayant permis de découvrir des vestiges importants. Des vestiges dégradés par le colonialisme français”, a-t-il indiqué. D’après lui, des actions de sauvegardes sont également engagées à Dellys, Constantine, Mila, Tenès et Nedroma.
Il a précisé que ce programme d'intervention sur les monuments et les sites a été engagé après une phase de consolidation réglementaire avec l’adoption depuis 2003 de plusieurs textes qui identifient le patrimoine culturel. “Il y a aujourd’hui 700 opérations planifiées qui sont le fait du ministère de la Culture. Presque 40 % de ces opérations est destiné au patrimoine. Sur un budget de 35 milions de dinars, 15 millions de dinars sont affectés à la sauvegarde du patrimoine”, a-t-il souligné . “Les efforts d’investissement sont considérables en raison de l’abandon de l’entretien des sites depuis plusieurs années. Il nous faut également des compétences techniques pour réussir les opérations de restauration. Nous avons actuellement 48 architectes qualifiés pour intervenir dans ce type d’opérations mais nous sollicitons également l’expertise étrangère”, a-t-il noté. Il a cité l’exemple d’un bureau d’étude polonais qui se charge actuellement de la restauration de la Citadelle d’Alger.
Merouane Mokdad TSA
L’urbanisation non contrôlée a, selon lui, mis en péril plusieurs sites archéologiques. Le plan de sauvegarde de la Casbah d’Alger est finalisé. “Nous avons engagé 800 millions de dinars pour la phase diagnostic et travaux d’urgence à la Casbah. Cette phase est terminée après intervention sur 300 habitations en danger d’effondrement. La deuxième phase sera liée à d’autres interventions pour conserver les bâtiments. Elle est plus sensible puisqu’elle exige la participation des propriétaires”, a-t-il dit.
Selon lui, le problème de vulnérabilité de la mosquée Ketchaoua d’Alger, fragilisée après le séisme de 2003, a été résolu. “Un bureau d’étude élabore les travaux préparatoires à la prise en charge en urgence de mosquée”, a-t-il indiqué. Il a annoncé que des opérations de restauration seront engagées prochainement à Tlemcen. Cette ville sera capitale de la culture islamique en 2011. “Nous allons reconstituer le palais royal dans le mechouar de Tlemcen qui fait l’objet d’une fouille ayant permis de découvrir des vestiges importants. Des vestiges dégradés par le colonialisme français”, a-t-il indiqué. D’après lui, des actions de sauvegardes sont également engagées à Dellys, Constantine, Mila, Tenès et Nedroma.
Il a précisé que ce programme d'intervention sur les monuments et les sites a été engagé après une phase de consolidation réglementaire avec l’adoption depuis 2003 de plusieurs textes qui identifient le patrimoine culturel. “Il y a aujourd’hui 700 opérations planifiées qui sont le fait du ministère de la Culture. Presque 40 % de ces opérations est destiné au patrimoine. Sur un budget de 35 milions de dinars, 15 millions de dinars sont affectés à la sauvegarde du patrimoine”, a-t-il souligné . “Les efforts d’investissement sont considérables en raison de l’abandon de l’entretien des sites depuis plusieurs années. Il nous faut également des compétences techniques pour réussir les opérations de restauration. Nous avons actuellement 48 architectes qualifiés pour intervenir dans ce type d’opérations mais nous sollicitons également l’expertise étrangère”, a-t-il noté. Il a cité l’exemple d’un bureau d’étude polonais qui se charge actuellement de la restauration de la Citadelle d’Alger.
Merouane Mokdad TSA