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Transmaghrebine: des hélicoptères pour surveiller l'autoroute

2012-02-11

Des hélicoptères pour surveiller l'autoroute Est-Ouest


«Le tronçon de l'ouest de l'autoroute Est-Ouest, qui s'étend sur environ 360 km, sera surveillé par 3 hélicoptères appartenant à l'Ecole de l'aviation de Tafraoui», a indiqué le chef d'état-major du 2e Commandement régional de la Gendarmerie nationale, le colonel Messaha Kamel, qui a présidé jeudi la présentation des activités des 12 groupements de gendarmerie des 12 wilayas de l'Ouest rattachés administrativement au commandement régional d'Oran.
Le ton est donc donné à la mobilisation de tous les moyens permettant le contrôle de près de la chaussée, la finalité étant d'assurer la sécurité routière. D'autant que 240 accidents ont eu lieu, l'année dernière, sur l'autoroute Est-Ouest. Là encore, le chef d'état-major du 2e Commandement régional revient en déclarant que «la surveillance aérienne de l'autoroute sera soutenue par la présence terrestre renforcée des éléments de la gendarmerie dans chaque tronçon de 50 km». Cette panoplie de mesures vient en appoint à celles appliquées dans le cadre de la sécurisation des routes. Paradoxalement, les retraits de permis ont connu une régression importante durant l'exercice de 2011 comparativement à celui de 2010. Les confiscations, qui ont été de 120.555 cas en 2010, sont passées à 60.955 cas en 2011, soit une baisse de 59.600. La chute libre est enregistrée dans la capitale de Tlemcen. Le nombre de retraits et permis qui était de 19.646 cas en 2010, est passé à 1522 en 2011. Les explications sont multiples alors que le colonel Messaha Kamel a tranché en déclarant que «la répression ne donne souvent pas les résultats escomptés». Le recul des retraits des permis de conduire est loin de porter dans ses dimensions une quelconque vision ou une connotation politique, et ce, malgré la circonstance politique qui prévaut dans plusieurs pays arabes et le risque de sa contagion vers l'Algérie à la faveur des petits «harcèlements». «La gendarmerie ne fait pas de politique», a expliqué le colonel Messaha Kamel, ajoutant que «la diminution constatée constitue le fruit de plusieurs campagnes de sensibilisation et d'information menées un peu partout dans les écoles et dans les enceintes des brigades de la Gendarmerie nationale». Ces déclarations faites, jeudi, par le deuxième responsable du 2e Commandement régional de la Gendarmerie nationale nie fermement la thèse développée l'année dernière selon laquelle les gendarmes, en affichant une certaine indulgence sur les routes algériennes, jouent à l'apaisement: le but étant d'éviter l'éclatement social, et ce suite à des injonctions décidées en haut lieu..



Wahib AÏT OUAKLI            L'Expression


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