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Mme Khalida Toumi donne le coup d’envoi national

2011-02-16

La ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi, a donné, hier, le coup d’envoi national la manifestation Tlemcen, capitale de la culture islamique 2011, en présence d’une pléiade d’artistes.


On pouvait remarquer la présence, entre autres, de Mohamed Adjaïmi, Chafia Boudraa, Bahia Rachdi et Hamidou. Dans la matinée, la délégation ministérielle s’est recueillie sur le mausolée de Sidi Boumediène. Une chorale venue de la capitale a tenu à rendre hommage au saint homme, en récitant des chants liturgiques. A la sortie de ce haut lieu de culte, la ministre a tenu à mettre l’accent sur l’importance de cette date, célébrée à travers les quatre coins du pays. «Dans ma région, a-t-elle fait remarquer, les festivités célébrant le Mawlid Ennabaoui Echarif (anniversaire de la naissance du prophète QSSSL) durent une semaine.


Une fois la prière de l’aube accomplie, nos grands-mères lançaient des youyous stridents, une façon de remettre en scène la naissance du prophète», a-t-elle expliqué, ajoutant que ces traditions sont des actes culturels immatériels. Dans le même ordre d’idées, elle a noté que ces «festivités sont une remise en scène du Mawlid Ennabaoui Echarif, comme le font les chrétiens chaque nouvel an». Et d’ajouter: «Ces rituels qui ont été majestueusement célébrés par le passé, mais quelque peu délaissés ces dernières années, doivent être ressuscités». Dans la foulée, la ministre a souligné que dans la capitale, les familles se recueillent sur le mausolée de Sidi Abderrahmane pour célébrer la naissance du prophète (QSSSL). C’est ce qui reste, à ses yeux, d’une tradition qui date de l’époque fatimide. En ce qui concerne la manifestation proprement dite, elle dira que celle-ci est une occasion qui permettra de mettre en valeur le patrimoine immatériel des Algériens.


Mourad Bouteflika, directeur de la conservation et de la restauration du patrimoine culturel au ministère de la Culture, a affirmé que le mausolée de Sidi Boumediène fait face à un problème d’entretien, une opération qui ne demande pas beaucoup d’argent. «Contrairement à l’entretien, la restauration est très coûteuse. Il a souligné que dans certains domaines, le ministère de la Culture travaille en collaboration avec des partenaires étrangers, en particulier les Espagnols et les Français. Tout en mettant l’accent sur la formation, le même responsable a estimé nécessaire l’émancipation de l’intersectorialité. Par ailleurs, il a imputé l’absence d’entreprises spécialisées dans la restauration à l’absence de marché. «Il faut que le marché de restauration s’organise pour permettre la naissance d’entreprises», a-t-il précisé.


Notons que la restauration du musée d’art national a coûté la bagatelle de 280 millions de dinars, la réhabilitation du palais royal a nécessité une somme de 220 millions de dinars, tandis que 700 millions de dinars ont été consacrés pour la réalisation du centre d’études andalouses. Un programme aussi riche que varié a été concocté pour la première journée. Plus de 400 personnes, représentant, entre autres, les confréries des Aïssaoua de Tlemcen, Annaba, Constantine, ont pris part aux festivités, hier, alors qu’une troupe venue de Tizi-Ouzou a brillé par des chants religieux. Par ailleurs, pas moins de 700 spectacles et 157 tournées sont prévus durant cette manifestation. Le coup d’envoi a été marqué par l’absence des autorités locales.


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